Valérie Lieko

Valérie Lieko

Rencontre d'une Grande Dame: Gisèle Pineau

 

Bonjour à toutes et à tous,

 

Du 4 au 6 juin 2015 s’est tenu le Salon du livre de Saint-Martin, « the Book Fair ».

 

L’ouverture a eu lieu à la médiathèque de Concordia où Mr Shujah Reiph, président de « Conscious Lyrics » m’avait également convié suite à la sortie de mon livre (pour ceux qui ne connaitraient pas encore le titre... : « Chassé-croisé Paris-SXM »...)

 

À cette occasion, j’ai pu rencontrer et échanger longuement avec une grande dame : Gisèle Pineau. Auteur notamment de La Grande Drive des esprits (Grand Prix des lectrices de Elle), Chair Piment (prix des Hémisphères Chantal Lapicque) et Cent vies et des poussières.

 

En dehors de son talent d’écrivaine, j’ai surtout rencontré une personnalité remplie d’humanisme et qui m’a marquée par sa grande simplicité. Une femme qui a aussi exercé presque trente ans comme infirmière en psychiatrie en Guadeloupe, en France métropolitaine et enfin sur l’île de Marie-Galante où elle vit actuellement. 

 

Celle-ci était invitée notamment à l’occasion de la sortie de son livre « Les Voyages de Merry Sisal », qu’elle a écrit après le fameux séisme du 11 janvier 2010, auquel, m’a-t-elle confiée, elle a échappé par le hasard du calendrier... elle devait arriver le 13 janvier dans le cadre d’une rencontre littéraire... de l’hôtel où elle aurait du loger, il ne restait plus rien quelques secondes après le séisme...

 

Ce livre, c’est un hommage à tous les gens qui doivent fuir une guerre, une catastrophe naturelle, une répression...

Je vous fais donc découvrir la 4e couv de son dernier livre :

 

Les nuits où les étoiles demeuraient éteintes, il arrivait à Merry de rester prostrée sur sa couche. Tout s’effaçait alentour. Des pans entiers de sa mémoire semblaient enfermés quelque part, éboulés, inaccessibles. Parfois, tout était incroyablement limpide. Sa vie passée n’avait rien de sombre et son avenir semblait bien éclairci, le ciel dégagé. Elle allait reprendre ses études en suivant des cours par correspondance. Elle ferait venir ses enfants. Tommy, Florabelle, les prunelles de ses yeux, ils seraient bientôt auprès d’elle. En Haïti, Merry élève seule ses deux enfants, Tommy et Florabelle — six et quatre ans. Quand le terrible séisme du 12 janvier 2010 frappe Port-au-Prince, Merry doit quitter sa terre natale dévastée : elle laisse derrière elle ses deux enfants adorés qu’elle compte revenir chercher très vite. Après une traversée homérique, elle rejoint des compatriotes sur l’île de Bonne-Terre. Là, elle est rapidement embauchée par Anna et Raymond, un couple de Français qui habite sur le Morne d’Or, où vit une communauté de Blancs nantis venus de France, et totalement isolée du reste de l’île. Peu à peu, Anna et Merry se rapprochent. Anna, qui garde enfouies au plus profond de son être des blessures silencieuses, s’attache plus que de raison à la jeune Haïtienne. Merry s’interroge sur les motivations de cette patronne un peu particulière, mais s’en accommode, car elle n’oublie jamais son objectif : retrouver ses enfants.le !!!!!  

et à très bientôt,

 



08/06/2015
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